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Sortie d'un jour et inscription

Pas de sortie prévue cette année 2024

Adresser la fiche d'inscription avec le chèque en réglement à l'ordre de l'APAC à:
Alain REILLES, 7 allée du Petit pré 24750 Champcevinel

Tel: 05 53 04 61 94

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Après la grande parenthèse du Covid 19, nous reprenons progressivement nos activités et sorties.

La sortie d'une journée du 27 avril 2023 dite "Sortie des fontaines" est complète pour le car, sauf défection de dernière minute. Toutefois la conférence de clôture animée par Christian Magne se déroulera au retour du périple périgourdin à la Médiathèque à partir de 17 heures. Tous les adhérents à l'APAC sont conviés à y assister.


24 juin 2021

Visite du quartier Gallo-Romain à partir du jardin des arènes.

Notre groupe a découvert les transformations accomplies depuis peu : bassin central réaménagé et de nombreuses arches de l’amphithéâtre dégagées de la végétation et devenues très apparentes tout autour du bel ovale de ce beau jardin. De la rue de l’amphithéâtre, nous rejoignons le mur d’enceinte du IV° siècle où la porte Normande est encore debout, solidement étayée, nous longeons la maison d’Angoulême du Moyen-Age, puis le Château Barrière (XII° au XVI° siècle).

En suivant le fil rouge indiqué, nous nous dirigeons vers le Musée Vésunna conçu par Jean NOUVEL, nous longeons la magnifique perspective à l’italienne, arborée et mise en valeur par une petite esplanade explicative de ces lieux si chargés d’histoire.

Contournant le musée, magnifiquement transparent, nous voici au pied de l’antique tour de la déesse Vésunna où une toute nouvelle passerelle donne accès en son cœur.

Au retour nous prenons la rue Romaine bordée de vestiges, de colonnes, de vieilles murailles romaines qui nous amène à l’Église de la Cité, première cathédrale de Périgueux récemment nettoyée et consolidée elle aussi et dans laquelle nous avons été gratifiés d’un mini concert donné par l’organiste, M Henri Aristizabal . En repartant nous avons vu l’énorme chantier de Sainte Marthe transformant l’ancien couvent en appartements de luxe.

Une aimable surprise nous attend, préparée par Katia Arrami, notre nouvelle amie du Comité Directeur qui nous propose un apéritif, bienvenu après ce beau parcours qu’elle avait minutieusement préparé. Parmi nous, certaines personnes provenant d’autres villages ont bien goûté les informations architecturales et historiques des lieux, l’une d’entre elles a même souhaité approcher de plus près le quartier Renaissance de la même façon… Alors, à suivre ?

Compte-rendu de notre secrétaire Françoise CHAUVAIN


17 Juin 2021

Avec quelques amis de l’APAC nous sommes partis à la découverte des châteaux de BRUZAC dont Sonia BREUX et Jean Pierre POUXVIEL, dit Jipé, sont les maîtres actuels depuis 1989. Ils ont déjà accompli un travail magnifique de sauvegarde de ce site grandiose maltraité par le temps, les guerres, les pillages et l’envahissement de la nature, qui, comme on le sait, a horreur du vide…

Sous un ciel menaçant, il a d’abord fallu trouver le chemin de ces imposantes ruines assises sur leur motte castrale, hors d’âge, dominant la très belle vallée de la Côle entre St Pierre et St Jean de Côle. Construits au XII° siècle par la famille FLAMENC, dont on ignore complètement l’origine, ces murs majestueux ont abrité pendant des siècles les nombreuses vicissitudes de la première Seigneurie puis celles d’une Seigneurie double; les deux parties séparées par un mur montrant, encore, à ce jour, combien Caïn continue de distiller le venin qui perdure depuis la nuit des temps ! Sonia, notre guide éclairée a illustré la visite de ces restes de cheminées ingénieusement construites pour ne pas refouler sur les quatre étages dont on voit encore des morceaux de manteaux.

Le départ en cul de lampe d’un bel escalier brisé, la cour intérieure pillée de ses pierres où pourra peut-être pousser un jour, un jardin de simples, une autre tour chapeautée par le ciel et une façade incertaine où des douves ont pu exister ; mais d’où venait l’eau ? un puits non détecté, une source, une citerne pour garder l’eau de pluie ; une seule certitude une rivière souterraine. Point de cimetière non plus et pourtant en contre-bas, une chapelle cachée sous la végétation dont on peut voir sur un mur un magnifique entrelacs de pierres fermant une haute fenêtre.

Partout de belles pierres, un lourd linteau orné d’un blason lauré massacré, des meurtrières, des archères, des corbeaux, un vrai château fort destiné à la défense des attaques venues de l’extérieur.

De retour au niveau de la terrasse au pied de la tour par un escalier scabreux nous retrouvons des bancs accueillants avec des verres d’hypocras servis par Jipé en grand maître de maison jamais avare de compléments d’informations sur leurs recherches historiques et d’anecdotes sur toutes ces années de visite offertes à des centaines de curieux et de sympathisants.

Un couple de visiteurs arrivés en même temps que nous est reparti complètement enchanté... et ni moi ni Colette n’avons eu besoin d’ouvrir nos parapluies !


 

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